Témoignages des patients

Romana Rohoshewska

Montréal le 7 Août, 2023

Devise : “Prends ton courage à deux mains, chérie, et avanc…

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Devise : “Prends ton courage à deux mains, chérie, et avance.”

Le cancer ne tient pas compte de l’âge. Ni du genre, de l’origine ethnique, ni des croyances religieuses…

C’est un “destructeur à chance égale”

Mon parcours avec le cancer colorectal a récemment commencé brusquement. Une malchance génétique. Je suis contre l’âgisme et les stéréotypes, je préfère me définir comme une “femme mûre” dont l’âge biologique est bien inférieur à l’âge chronologique. En excellente santé, athlétique, compétente en matière de nutrition, pas d’antécédents familiaux, pas de médicaments, je ne fume pas. Jamais même eu la grippe ou le Covid. Mon cerveau et mon corps sont au sommet de leur forme.

Je détiens un doctorat en littérature et en langue anglaise, ainsi qu’une carrière d’artiste professionnelle. J’ai travaillé avec les Nations Unies en tant que linguiste, ai été professeur d’université et ai parcouru le monde. J’ai vécu deux mariages exceptionnels : le premier avec un auteur renommé du structuralisme français, issu d’une famille aristocratique fondatrice de Genève-7, le second avec un cousin du roi Charles, qualifié de “royal britannique”. J’ai été officiellement présentée à la Reine et ai fait partie de ce spectacle pendant 15 ans. Pensez châteaux et diadèmes. Grâce à leurs contacts, mon art a inclus des portraits de célébrités commandés, des peintures faisant partie de collections d’entreprises et privées.

Vivre au pays des rêves s’accompagne d’une lourde note à payer et d’une date d’expiration dont je n’avais pas connaissance. Les 3 D : divorce, dommages, dévastation. Après plus de deux ans de travail sur un “mémoire fictionnel” de 300 pages, mon agent littéraire londonien m’a annoncé d’autres mauvaises nouvelles. Les éditeurs ont annulé la publication en raison de “menace de diffamation.”

Un long chemin pour une fille née avec moins que zéro. J’ai appris tôt à ” Prends ton courage à deux mains, chérie, et avance”. Fille unique de réfugiés de guerre ukrainiens, des aristocrates qui ont tout perdu sauf leur honneur.

On n’abandonne pas. On ne cède pas à la pression.

Maintenant avançons l’histoire : 21 décembre 2022. Joyeux Noël. Du sang dans mes selles. Ça a continué toute la journée. Prochaine étape : les urgences à l’hôpital général juif (JGH). J’ai laissé une note à la porte de ma maison TMR : Le Père Noël a annulé. Bloquer, supprimer. Ainsi que mon partenaire depuis 6 ans, surnommé “Rambo”, dont l’idée d’une soirée romantique était de suer dans une salle de sport locale.

Mauvais timing.

L’IRM a indiqué une tumeur colorectale. Je pensais qu’il y avait eu confusion avec l’homme obèse morbide qui respirait bruyamment et était entré avant moi. Peu importe mes diplômes, je ne savais même pas où se trouvait le côlon. Rien à voir avec Colin Powell…

Étourdie, je suis passée en mode déconstructiviste. “Est-ce que l’apparence de la chose indique que c’est… bénin…? Juste une tumeur narcissique avec un gros ego…?” J’ai opté pour l’humour, agrippant des brins d’espoir.

Le résident m’a interrompu. “Non,” ses yeux se sont rétrécis. “C’est un vrai cancer.”

“Vrai.” Mur de pierre. Cerveau en panne. Système en échec complet. Je ne me souviens pas comment je suis rentrée chez moi, sauf que le son des cloches tintantes est toujours synonyme de gastrite.

Des colonoscopies, des tests, des scans, etc. allaient suivre, ainsi que des danses d’ombres avec le Dr. Morphée. Tout le reste était en attente.

Chirurgie. Problème : anesthésie générale.

Retour en arrière : jusqu’à présent, ma seule “défaillance médicale”, comme je l’appelais, était la myasthénie grave (MG) diagnostiquée à l’âge de 10 ans. Pas une “maladie” ni une “maladie”, car je m’en suis sortie contre toute attente, avec une couverture astucieuse, et une vie fascinante, loin du pronostic végétatif qui m’avait été prédit au début. Peu de gens le savaient. J’ai refusé la chirurgie risquée de la thymectomie. À l’âge de 10 ans, j’avais raison. Je n’étais pas “malade”, je n’avais pas de tumeur, je n’avais pas besoin de sympathie ni de devenir un spécimen de laboratoire. Je voulais une vie fabuleuse.

La MG en rémission depuis 2010. Pendant les odieuses litiges de divorce qui se sont éternisés pendant des années, j’ai décidé de prendre le contrôle total de mon corps et de ma vie. En préparation du procès final devant le tribunal, j’ai progressivement réduit les énormes doses de pyridostigmine que j’avalais depuis des décennies, jusqu’à zéro. Disparu.

Sauf quand il s’agit de l’anesthésie. Les relaxants musculaires, les sédatifs, etc. sont toujours exclus. La MG flotte autour, prête pour un nouvel épisode traumatique.

Retour en arrière : à l’âge de 26 ans, j’ai subi une “interruption de grossesse thérapeutique ” à 14 semaines en raison de complications liées à la MG, et je suis décédée sous anesthésie. Défaillance cardiaque et respiratoire. Pas de lumière au bout du tunnel. J’ai repris conscience des heures plus tard, reliée à un respirateur et à un réseau de tubes, avec 10 jours dans la “suite nuptiale”, comme ils appelaient ma chambre avec vue sur la ville et sur mon ancienne personne

Je n’étais pas prête pour une possible répétition de la catastrophe avec la chirurgie. J’ai pris les devants et décidé d’accéder aux archives de l’ancien RVH, ce qu’ils ont étonnamment pu récupérer. Nous avons découvert ce qui s’était passé cette nuit-là, près de la catastrophe.

Mon formidable chirurgien, le Dr. Pang, et mon anesthésiologiste, le Dr. Lacombe, du JGH, m’ont rassurée en me disant qu’il y avait eu depuis des développements significatifs. Mais j’étais toujours en mode TSPT, j’ai retardé la chirurgie et suis tombée dans le déni – c’est à croissance lente… je peux attendre tout l’été dans mon jardin…

Faux. La tumeur au “gros ego” a grandi rapidement. Ma décision et j’en assume la responsabilité. Plus de tests, de scans, etc. Cette semaine, j’ai terminé une radiothérapie par curiethérapie intensive de 4 jours, avec l’éminente Dr. Vuong et son équipe tout aussi incroyable, aucun effet secondaire sauf – “les cloches tintent”. Gaz.

Je suis maintenant en attente. En attendant les résultats. Ma réponse aux Vautours du Malheur qui cherchent la catastrophe est : “Je ne suis pas ‘malade’. J’ai une tumeur que nous supprimons.” L’anesthésie générale reste ma principale préoccupation. Mais j’ai appris quelques astuces supplémentaires lors de ce récent voyage de vie.

Conseil : concentrez-vous sur aujourd’hui, pas sur le “et si”; éliminez les énergies négatives et les Vautours du Malheur qui les accompagnent, comme Rambo; travaillez; peignez; faites une marche quotidienne de 3 milles; créez votre oasis de jardinage; entourez-vous d’un solide réseau de soutien Ne vous laissez pas céder à “cela et ceci “et aliéner votre famille et vos amis, car ils ont leurs propres préoccupations. Et apprenez à apprécier le bouillon d’os… Riez.

Finalement, le meilleur conseil est venu de ma chère mère, quelques jours avant sa mort à l’âge de 97 ans, indépendante jusqu’à la fin. Je fixais béatement par la fenêtre de sa chambre d’hôpital, indifférente à une magnifique journée d’été, accablée par l’angoisse de tout.

Maman a remarqué. “Pourquoi es-tu si inquiète…? Si tu ne peux pas le faire aujourd’hui, il sera encore là demain. Le monde continuera jusqu’à ce moment-là. En attendant, tu manques une belle journée ensoleillée.” Une journée qu’elle aurait souhaité encore avoir.

Conclusion : Le JGH continue d’être mon sauveur. Cela aussi passera. Et les jours plus sombres, je me rappelle : “Prends ton courage à deux mains, chérie, et avance.”

Romana Rohoshewska

Montréal le 7 Août, 2023

Jacqueline Zimmermann

Laval le 31 mai, 2023

-A l’âge de 79 ans, j’ai été diagnostiquée d’un 5ieme can…

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-A l’âge de 79 ans, j’ai été diagnostiquée d’un 5ieme cancer en janvier 2023. Pas encore ai-je dit à mon médecin. J’a pleuré toutes les larmes de mon corps. Mais il fallait se reprendre.

-J’ai rencontré la chirurgienne qui me proposait radiothérapie et chimio 30% de réussite. La radiothérapie n’était pas une option pour moi, car j’en avais déjà subi et cela aurait mis ma vie en danger. Quand a la chimio je n’étais pas ouverte car j’en avais déjà eu et je garde un souvenir affreux de ce traitement, je m’étais promis que j’en n’ aurais pas d’autre.

-Ma chirurgienne a contacté le Dr Vuong HJM et m’a confirmé qu’elle était prête à me recevoir et que son service était le plus approprié et le meilleur dans son domaine pour mon cas.

-Dr. Vuong m’a proposé 4 traitements de curiethérapie, j’ai demandé si je devrais avoir de la chimio, elle a dit non mais que je devrais avoir une stomie et que je pourrais vivre normalement. L’espoir renait.

-Les traitements se sont bien passés, c’est supportable et son équipe est aux petits soins avec nous. Une gentillesse qui m’émeut encore.

-J’ai eu ma chirurgie le 14 avril 2023. Le 17 mai 2023 ma chirurgienne m ’informe qu’il n’y avait plus de cancer, ni ganglions, la curie thérapie a fait son œuvre. Je serais suivi une fois par an pendant 5 ans.

-Je remercie tous les membres du corps médicale qui ont pris part à ce résultat. Dr. Vuong vous serez toujours dans mon cœur, vous avez été une lumière dans mon cheminement. Merci. Merci.

-La recherche dans ce domaine doit se poursuivre, elle est primordiale pour sauver encore et encore des vies.

Jacqueline Zimmermann

Laval le 31 mai, 2023

Sheila MacKinnon

Montréal le 15 février, 2023

1. Quel âge avez-vous ?

“J’ai …

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1. Quel âge avez-vous ?

“J’ai 64 ans.”

2. En quelle année avez-vous reçu le diagnostic de votre cancer ?

“J’ai reçu le diagnostic de mon cancer en juin 2022 après une coloscopie en raison de saignements rectaux.”

3. Pourquoi avez-vous consulté le Dr Vuong ?

“J’ai été envoyé au Dr. Vuong par le chirurgienne Dr. Boutros comme une option autre que le traitement standard de la chirurgie.
Cette option m’a intéressé car je voulais éviter la chirurgie si possible.
Il y avait beaucoup d’informations concernant l’étude Morpheus, en particulier à ce moment stressant du diagnostic, tout en gardant à l’esprit l’urgence de prendre une décision.”

4. Quels étaient les traitements qui vous ont été proposés et comment avez-vous fait votre choix ?

“Les 2 traitements qui m’étaient proposés étaient la chirurgie standard avec chimiothérapie et/ou radiothérapie ou l’étude Morpheus.
J’ai lu le document qui m’a été envoyé par courriel et j’ai regardé les témoignages qui m’ont aidé à prendre ma décision. Le fait d’entendre les expériences d’autres patients ayant suivi le protocole a été très encourageant.
Le Dr Vuong a également répondu aux questions que je me posais.”

5. Êtes-vous satisfait de votre qualité de vie actuelle et pouvez-vous nous dire comment elle a changé après vos traitements ?

“Il est encore tôt depuis la fin de mon traitement. Pour l’instant, je me sens bien et il n’y a plus de saignements. Mes intestins sont normaux et ma qualité de vie est presque revenue à la normale.
Ma plus grande peur est que le cancer revienne. J’imagine que cette peur tourmente la plupart des patients pendant toute leur vie.”

6. Comment s’est déroulé votre traitement ? Y a-t-il eu des effets secondaires ?

“Heureusement, mes 30 jours de traitement se sont bien passés. J’avais extrêmement peur des traitements en entrant dans ce protocole, mais je n’ai eu aucun effet secondaire.
Pas de diarrhée, pas de nausée et pas de fatigue.
Mon problème était un manque d’appétit, très probablement dû à l’anxiété que je ressentais face à ce diagnostic et à l’inconnu.”

7. Pensez-vous que la recherche dans ce domaine est importante et avez-vous des suggestions à partager avec d’autres patients et chercheurs ?

“La recherche dans ce domaine est tellement importante. Ayant vécu cette expérience, je peux voir que des progrès ont été réalisés par rapport à ce que je connaissais des traitements du cancer.
À peu près au moment où j’ai reçu mon diagnostic, j’ai entendu parler d’un essai réussi à New York, où une ou plusieurs pilules étaient utilisées pour traiter le cancer du rectum sans chirurgie, chimio ou radiothérapie et sans effets secondaires. Quel espoir !

Il n’y avait pas d’antécédents de cancer dans ma famille et j’étais en excellente santé. Je ne prenais aucun autre médicament qu’une multivitamine, et mon diagnostic a donc été un choc. J’aimerais vraiment que quelqu’un me dise comment j’ai pu en arriver là et ce que je dois changer ou éviter pour empêcher que cela ne se reproduise. Il ne semble pas y avoir de réponse définitive.
Pour l’instant, je garde espoir et je vais continuer à vivre avec modération comme je l’ai toujours fait.
Mes sincères remerciements et ma gratitude au Dr Vuong et à son équipe, ainsi qu’au personnel du service de radio-oncologie du HGJ. Ils ont rendu le temps que j’y ai passé tolérable compte tenu des circonstances, grâce à leur professionnalisme et leur gentillesse.”

Sheila MacKinnon

Montréal le 15 février, 2023

Claude Docao

Longueuil le 19 septembre, 2022

Au début de l’année 2021, j’ai noté du sang dans les…

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Au début de l’année 2021, j’ai noté du sang dans les selles, après des prélèvements de celles-ci , une coloscopie et une biopsie j’ai reçu un diagnostic du cancer colo-rectal, stade 3. J’ai 67 ans et je suis à la retraite. Je me garde actif en faisant du tennis depuis longtemps, j’aime faire du vélo et prendre de longues marches.

Docteure Té Vuong m’a présenté divers protocoles oncologiques et j’ai opté pour la curiethérapie, car celle-ci ne dure que 4 jours de traitement au lieu de 25 jours pour la chimio-radiothérapie. Soulignons que la curiethérapie qui m’a été proposée, est un traitement préparatoire à une chirurgie et non un traitement complet.

Donc ma curiethérapie a débuté à l’Hôpital Général Juif de Montréal le 22 et terminait le 26 février 2021. D’autres techniques médicales comme les IRM, Scanner ont été utilisées pour vérifier si d’autres organes internes, en particulier les poumons et le foie, étaient atteints. Heureusement pour moi, rien d’important à signaler.

Au mois de mai 2021, j’ai rencontré le chirurgien Diêc de l’Hôpital Pierre-Boucher à Longueuil. Celui-ci me recommande une ablation de la totalité du rectum et une partie du côlon (protectomie), ensuite une stomie provisoire à assumer.

La vie après l’ablation du rectum ne représentait pas pour moi un avenir glorieux, ou bien vous allez aux toilettes 4, 5 fois par jour pour éliminer les selles, ou bien vous portez un sac de colostomie pour le restant de votre vie, avec tous les inconvénients ainsi que les obligations de propreté et sanitaire qui en découlent. Pour les personnes qui aiment voyager comme moi, ceci me déplaisaient à tout point de vue.

J’ai pris la décision de refuser la chirurgie agressive, les protocoles oncologiques (chimio-radiothérapie), et les médicaments à base chimique, je voulais trouver un moyen plus harmonieux et respectueux pour mon corps.

Depuis longtemps, j’ai eu connaissance de la méthode Ohsawa qui consiste à s’alimenter suivant le principe d’équilibre du yin et du yang dans le corps. Cette manière de se guérir s’appelle ‘La Macrobiotique’, c’est elle que j’ai choisie.

J’ai aussi adopté pour une alimentation stricte pauvre en glucose, surtout sans sucre raffiné, et très peu en protéine carnée.

Des périodes de jeûne intermittent ou de 3 jours s’intercalaient dans cette durée de cure.

La phytothérapie m’a aussi aidé à renforcer mon foie, lequel devait faire un travail énorme pour éliminer toutes les toxines dans le sang.

Cette thérapie comprend aussi des activités physiques de tous les jours. Au début une marche de 10-15 minutes, progressivement on atteint la durée d’une à deux heures. Plus tard je reprenais mon sport préféré, le tennis et avec le concours de la belle saison , je partais faire des randonnées pédestres en forêt, en montagne ou des randonnées en vélo.

En novembre 2021: après les Scan (TDM), Endoscopie et TEP Scan les analyses montrent que la maladie ne se développe pas, des activités plutôt ‘légères’ semblent encore présentes dans les ganglions en présacré, le long des axes iliaques et dans le rétropéritoine.

Avril 2022 : Scan + coloscopie courte et longue : la tumeur au niveau rectal n’est plus visible, les ganglions tumoraux disparus.

Claude Docao

Longueuil le 19 septembre, 2022

Ian White

Montréal le 23 juillet, 2022

Après deux visites mouvementées, mais non concluantes aux urgence…

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Après deux visites mouvementées, mais non concluantes aux urgences, (la première fois après plusieurs allers-retours aux toilettes pour uriner, la deuxième après une hémorragie anale) et un examen de la prostate, on m’a dit « tout va bien, appelez pour un rendez-vous dans 12 mois, le rectum n’est pas ma spécialisation » une coloscopie a confirmé un cancer du rectum.

J’ai eu la confirmation au début de 2020, juste après le début de la pandémie Covid-19, qui mettait à rude épreuve le système de santé. Il y avait pleines de temps d’attente prolongés à l’hôpital et d’annulations de traitements. Il était donc très rassurant qu’un radiologue m’a contacté quelques jours après le diagnostic pour planifier le début de mon traitement.

Il y a eu des discussions entre les spécialistes, l’oncologue, les radiologues et le chirurgien concernant la gravité de ma tumeur et si la tumeur pouvait être enlevée chirurgicalement. Le résultat a été que la tumeur a été classée entre stade 2 et 3 et non opérable avant d’être réduite en taille à cause de sa proximité du muscle anal.

On m’a alors prescrit la chimiothérapie et la radiothérapie de 28 jours. Une analyse de sang a montré qu’il me manquait un certain gène qui rendait la chimiothérapie plus puissante, de sorte que la dose standard devait être réduite. La chimiothérapie cause souvent des nausées ou d’autres effets secondaires, mais dans mon cas, il n’y a pas eu de problème. En effet, la dose a été progressivement augmentée au cours du traitement. La radiothérapie a été effectuée par une énorme machine orbitale avec un temps de cycle d’environ 15 minutes. Une vessie pleine était nécessaire pour commencer la radiothérapie. J’avais des rendez-vous réguliers avec le radiologue pendant le traitement, et il m’a dit qu’il y avait de bons progrès, que la tumeur diminuait progressivement de taille. Nous avons discuté de traitements alternatifs tels que la curiethérapie qu’il ne pouvait pas recommander, en disant qu’il est trop expérimental et trop analogue aux premières étapes de la chirurgie oculaire corrective.

Une fois diagnostiquée d’un cancer, j’ai passé en revue les sources d’information sur Internet. J’ai trouvé un article sur un régime pauvre en glucides des plus convaincants et j’ai suivi cela avec zèle (merci à mon partenaire) pendant le traitement et pendant plusieurs mois par la suite. Les informations sur la curiethérapie étaient rares et celles qui existaient n’étaient pas à jour. J’ai également continué à faire de l’exercice régulièrement et assez intensivement, parfois à la maison pendant l’hiver avec la fermeture des gyms à cause du Covid.

Le protocole standard en Amérique du Nord suivant le traitement de la chimiothérapie et la radiothérapie consiste à retirer chirurgicalement la section cancéreuse. J’ai rencontré le chirurgien qui m’a dit que la tumeur était maintenant opérable, qu’elle serait retirée lors de ce que je considérais comme une opération majeure et qu’elle nécessiterait une plomberie temporaire et un sac de colostomie pendant plusieurs semaines pour permettre au rectum de guérir. J’ai évoqué la possibilité d’une curiethérapie, le chirurgien était au courant du traitement, mais n’a pas donné d’avis. Une date a été fixée pour l’opération.

Ma fille inquiète a contacté le département d’oncologie de l’HGJ. La réponse a été des plus positives. Ils m’ont donné un rendez-vous avec le Dr. Vuong de curiethérapie. Le Dr Vuong a accepté de m’admettre dans le programme et m’a dit qu’avec deux traitements de curiethérapie, le cancer visible pourrait disparaître. Cette nouvelle, combinée à mes appréhensions quant à l’alternative, m’a amené à annuler l’opération.

Le département de curiethérapie chez l’HGJ se trouve dans une zone séparée et autonome avec son propre personnel, annexée à la section d’oncologie. Bien que les nouvelles ne soient pas toujours bonnes, l’environnement et le personnel sont très favorables.

La curiethérapie est un traitement qui cible directement le site de la tumeur. La procédure nécessite un lavement pour nettoyer le rectum et l’insertion d’une caméra et d’une électrode anale pour le traitement. Le traitement dur au maximum quelques minutes avec un minimum d’inconfort.

En fait, j’ai subi trois traitements de curiethérapie, suivis de contrôles par caméra à trois mois d’intervalle, maintenant étendus à six mois. J’ai aussi eu des échographies, des IRM, des TEP et des prises de sang. Je suis maintenant dans la troisième année suivant le diagnostic initial. Il n’y a aucun signe visible de cancer.

Je suis extrêmement chanceux. Je ne suis pas dans le domaine de la santé. Le bon sens a guidé mes décisions. Je crois que le régime pauvre en glucides et l’exercice ont aidé à combattre le cancer. Cibler le cancer par curiethérapie au lieu de la chirurgie était à mon avis préférable. Si je pouvais revenir à une décision sur le traitement initial, j’aurais choisi de commencer par la curiethérapie.

N’hésitez pas à me contacter par l’intermédiaire de l’organisation de l’HGJ pour des éclaircissements ou des questions.

Ian White

Montréal le 23 juillet, 2022

Georges Beaulieu

Montréal le 22 juin, 2022

1. Quel âge avez-vous ?
“J’ai 7…

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1. Quel âge avez-vous ?
“J’ai 75 ans”

2. En quelle année avez-vous eu votre diagnostic de cancer ?
“2018”

3. Dans quel contexte avez-vous consulté le Dr Vuong ?
“Suite a plusieurs discussions entre Dre Béland, (St-Jérôme) Dr Gary Mok, (Cité de la Santé Laval) et Dr François Dagbert (CHUM) il a été suggéré que le traitement le plus efficace pour mon cas est la Curiethérapie (HGJ de Montréal) par le Dre Té Vuong. Traitement que j’ai accepté avec empressement.”

4. Quelles étaient les options de traitement qui vous ont été offertes et comment avez-vous fait votre choix?
“Suite a une discussion avec le Dre Té Vuong, celle-ci m’a donné pleine confiance en ce traitement. Elle a été très rassurante et attentive à mon égard.”

5. La curiethérapie n’est pas un traitement standard, qu’est-ce que le traitement représente pour vous et vos proches ? Avez-vous trouvé cette expérience difficile ?
“Non je me sentais très bien accompagné avec l’équipe du Dre Vuong.”

6. Comment s’est passée la chirurgie?
“Sans aucun problème tout s’est très bien passé.”

7. Avez-vous eu de la chimiothérapie par la suite ?
“Oui chimiothérapie adjuvante (préventive) par voie intraveineuse (Port-a-Cath). Les agents chimiothérapiques qui m’ont eté administré :
FOLFOX (leucovorine, 5-fluorouracil  et oxaliplatine) aux 2 semaines pendant 6 mois (12 cycles).”

8. En résumé, quels avantages et inconvénients avez-vous trouvé concernant la curiethérapie ?
“En ce qui me concerne tout s’est bien passé pendant les traitements.”

9. Êtes-vous satisfait de votre qualité de vie actuelle et pouvez-vous nous dire comment ça a évolué après vos traitements ? “Je suis très satisfait de ma qualité de vie actuellement.”

10. Pensez-vous que la recherche dans ce domaine est importante et avez des suggestions à partager avec d’autres patients et chercheurs ?
“Ce que j’ai trouvé le plus difficile dans les traitements de ce cancer est la période ou j’ai eu une iléostomie temporaire (1er février 2019) et surtout le prolapsus qui a duré pendant une période de cinq mois. Suite à mon anastomose intestinale (29 juin 2019) j’ai souffert d’incontinence active pendant près de deux années. Maintenant depuis plus d’un an tout va très bien. Tout mon système intestinal fonctionne très bien. La recherche est certainement très avantageuse dans ce domaine.”

Georges Beaulieu

Montréal le 22 juin, 2022

Normand Rock

Montréal le 21 Décembre 2021

1. Depuis quand avez eu votre diagnostic de cancer et quel …

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1. Depuis quand avez eu votre diagnostic de cancer et quel âge aviez-vous alors ? 
“Approximativement 6 à 12 mois avant le début du traitement de radiothérapie, j’avais 67-68 ans.”

2. Quels options de traitement vous ont été offertes ? 
“2 options s’offraient à moi : chirurgie ou radiothérapie”.

3. Pourquoi avez-vous choisi la radiothérapie ?
“Par défaut, suite à une entrevue avec le Dr. Vuong m’avisant qu’il y avait 50-60% de chance de réussite avec la radiothérapie, j’avais opté pour la chirurgie mais dû à ma condition physique à ce moment c’était impossible, donc retour à la radiation.”

4. Comment s’est passé votre traitement ? Quels étaient les effets secondaires ?
“Aucuns effets secondaires. Même ce fut agréable, traité aux petits oignons par l’équipe qui était très attentionnée. A part d’avoir contribué je crois à avoir éliminé une chirurgie, tout va très bien.”

5. Avez-vous des conseils pour d’autres patients ou chercheurs ?
“A 100% pas de chimiothérapie – pas de réhabilitation. Sans hospitalisation – pas de médicament, aucun effet négatif. J’espère que suite à ces résultats, les pourcentages de réussite de vos traitements vont augmenter et que ces traitements vont être offerts à d’autres patients plus facilement.”

Normand Rock

Montréal le 21 Décembre 2021

Claude Green

Brossard le 25 Novembre 2021

1. En quelle année avez-vous reçu un diagnostic de cancer du r…

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1. En quelle année avez-vous reçu un diagnostic de cancer du rectum ?

“J’ai vu la première tache de sang frais dans mes selles et je suis allé chez le médecin pour demander une coloscopie. Novembre 2019, coloscopie effectuée et cancer rectal diagnostiqué.”

2. Quelles options de traitement s’offraient à vous ?

“Les options de traitement qui s’offraient à moi étaient la thérapie chirurgicale ou la radiothérapie.”

3. Quel a été votre processus de réflexion concernant votre
choix de traitement ?

“Discuter avec les médecins qui pourraient proposer leurs options de traitement en fonction de la localisation, de la taille et du grade de la tumeur.”

4. Avez-vous reçu suffisamment d’information pour prendre une decision ?

“Je suis tout à fait au courant des détails du traitement chirurgical en raison de mon expèrience passée en tant qu’anésthésiste et intensiviste en Allemagne.”

5. Vous avez decide de participer a un protocole de recherche. Pourquoi avoir choisi le protocole Morphée ?

“Dr. Vuong m’a expliqué la radiothérapie comme traitement alternatif au traitement chirurgical. J’ai accepté de faire partie du protocole.”

6. Pouvez-vous partager votre experience des risques associes a un protocole de recherche ?

“La radiothérapie et après la curiethérapie, j’ai eu quelques douleurs pendant la défécation. Le Dr. Vuong a préscrit un traitement (comme un lavement) qui a réduit la douleur et progressivement la défécation est devenue plus facile. A l’époque ou j’allais aux toilettes assez fréquemment, comme 10 à 14 fois par jour, les selles arrivaient très peu, je n’avais pas d’incontinence fécale, parfois j’avais l’impression que je devais aller aux toilettes, mais il y avait très peu ou rien. Pendant et après la radiothérapie, le Dr. Vuong et son équipe m’ont suivi, ils ont effectué un examen clinique, une analyse sanguine, une rectoscopie rigide, une IRM et une tomodensitométrie. Ils ont envoyé une référence à d’autres spécialistes, comme un interniste, un gastro-entérologue et des chirurgiens selon leur protocole.”

7. Avez-vous des conseils à donner aux chercheurs et/ou aux autres patients selon votre experience ?

“J’avais quelques connaissances en radio-0ncologie, mais je ne savais pas comment cela allait m’affecter. Mais d’un autre coté, j’ai vu beaucoup de patients après une chirurgie intestinale, comme une colostomie ou une iléostomie à cause de ma profession de médecin. A l’heure actuelle, il s’est écoulé près de 2 ans après le début du premier traitement. Je mange des legumes, de la viande, du poulet, du poisson, des fruits et des produits laitiers sans aucune restriction, je n’ai pas de diarrhée ni de constipation. En général, je ne prends pas de nourriture épicée. Je ne vais pas au restaurant, je prepare ma nourriture à la maison. Dormez suffisamment et évitez l’alcool et la cigarette. Je travaille près de 50 heures par semaine, physiquement et au bureau, comme je travaillais avant que l’on me diagnostique un cancer du rectum.

La seule différence est que je dois être près des toilettes quand j’ai le sentiment que je devrais aller aux toilettes. Je ne suis pas capable de tenir plusieurs heures comme avant le traitement. 2 ans après le début du traitement je vais aux toilettes environ 5 fois par jour, sans aucune douleur. J’observe mes selles, il y a parfois un peu de sang frais, parfois du sang coagulé. On m’a expliqué que cela venait de la cicatrice. Je me suis adapté à la nouvelle situation. J’ai joué au tennis ces 20 dernières années. Apres 2 ans de traitement, j’ai recommencé à jouer au tennis 2 à 3 fois par semaine au total presque 6 heures par semaine. Les 2 dernières années, j’avais peur de faire un long voyage en voiture ou en avion. Mais maintenant, je suis plus confiant que je peux faire un long trajet, comme 6-7 heures de conduite.

En Novembre 2019, j’ai eu un diagnostic de carcinome rectal par une longue coloscopie, et en Juillet 2021, le meme médecin a répété une autre longue coloscopie. Et diagnostiquée comme normal. L’IRM et le Scanner sont également normaux. Enfin presque 2 ans après la radiothérapie, je suis capable de continuer ma vie presque comme avant. Certainement, le suivi doit être fait avec soin au besoin. Je suis content d’avoir accepté au début de participer à un protocole.”

Claude Green

Brossard le 25 Novembre 2021

Patient video testimonials

Please find here a few interviews and testimonials from patients th…

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Please find here a few interviews and testimonials from patients that were treated by Dr. Vuong and her team at the Jewish General Hospital.

Veuillez trouver les interviews et témoignages de patients parlant anglais (sous-titres en français) qui ont été traités par le Dr Vuong et son équipe à l’hôpital General Juif.

Patient video testimonials

Johanne and Josée Charpentier au nom de leur mere Thérèse Mcsween Charpentier

Salaberry de Valleyfield le 17 Novembre 2021
“Nous sommes, ma soeur Johanne et moi, le…
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“Nous sommes, ma soeur Johanne et moi, les interprètes de notre mère Thérèse. Nous l’avons accompagnée chez le médecin dès ses premiers symptômes en 2019.
L’apparition de sang dans ses selles en fin d’année 2019 suite à une coloscopie, nous a rapidement dirigé vers Dr Vuong et cette belle équipe de traitements pour ceux atteint de cancer.
Dès la premiere rencontre avec le Dr Vuong, des schémas et des explications de different traitements étaient proposés selon l’état du cancer et le niveau d’évolution de celui-ci.
Les options étaient encourageantes puisqu’elles semblaient toutes prometteuses de guérison selon le niveau de son cancer.
Certains scénarios étaient exposés au choix :
– Traitements agressifs , de courtes durées et moins de présences hospitalières …mais avec le risque que le cancer y soit présent …le risque de vivre une chirurgie en final planait avec certains choix que nous préférions oublier. Notre mère refusait une chirurgie si telle était l’option finale. Elle préférait mourir.
– Les traitements jumelés de radiothérapies et chimiothérapie ainsi que la curiethérapie et plusieurs rendez-vous avec Dr Vuong sur les premiers 12 mois semblaient ardus mais plus sécuritaires …on a préféré soutenir notre mère avec ce choix plus prudent.
Il faut dire que notre mère de 81 ans s’était faite à l’idée de mourir dès l’annonce du cancer et elle était résiliente. Nous savons qu’elle a  accepté de faire parti du protocole de recherche grâce à notre investissement pour elle. Nous l’avons accompagnée toutes les 2 à chacune des rencontres. Nous avions fait de cette épreuve,  une activité de filles, un défi mère-filles, un souvenir pendant la pandémie tout en passant de bons moments à rire de cette situation …même quand c’était plus triste.
Les risques que nous voyions lors des nombreux rendez-vous médicaux pour divers traitements étaient la sur-exposition lors de la pandémie et les nombreux déplacements.
D’autres part, le risque élevé d’abandon du protocole et des traitements de la part de notre mère causé par les retards constants pour ses rendez-vous de radiothérapie….
– Bris de matériel médical,
– retards dans l’horaire,
– erreur d’organisation,
– manque de personnel
– changement de local
– attente trop longue en salle d’attente…8/10
Nous avons dû  ,ma sœur et moi, user de patience  pour encourager notre mère à continuer ses traitements….
Conseils constructifs:
– Faciliter le transport des patients en traitements
– La ponctualité  accentue le désir de revenir la prochaine fois sans inquiétude
– La rapidité des moments hospitaliés encourage positivement l’humeur
– Les soins personnels par une infirmière ou infirmière-auxiliaire tel que le ‘” fleet” auraient aidé grandement avant les traitements.
– Éviter toutes les étapes anxiogènes le plus possible
Nous vous remercions pour le dévouement professionnel de l’équipe de recherche, Dre Vuong et ses nombreux défis .
Merci spécial au personnel soignant toujours gentil, calme et rassurant.
Merci d’avoir été si présent dans un moment si stressant pour notre mère et nous ses filles.
Vive la science, vive la recherche scientifique et Bravo  au savoir- faire de l’équipe mais surtout au savoir-être de vous tous!
Bonne continuation des recherches.”

Johanne and Josée Charpentier au nom de leur mere Thérèse Mcsween Charpentier

Salaberry de Valleyfield le 17 Novembre 2021

Donald Patton

Charlottetown le 17 Novembre 2021

1. En quelle année avez-vous été diagnostiqué avec un c…

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1. En quelle année avez-vous été diagnostiqué avec un cancer du rectum ?

“Je me considérais en bonne santé jusqu’au début de 2019, lorsque j’ai été diagnostiqué avec un cancer du rectum. Le traitement par radiothérapie et chimiothérapie a commencé tout de suite, et la chirurgie a suivi quelque temps plus tard.”

2. Dans quel contexte avez-vous consulté le Dr Vuong dans notre établissement ?

“L’intervention chirurgicale d’août 2020 semblait être un succès total. Nous avons donc tous été surpris lorsque, quatre mois plus tard, la tumeur était revenue ! Désormais, une seconde opération semblait inévitable, avec des “répercussions importantes sur la qualité de vie”. Face à cette perspective, j’ai interrogé le chirurgien sur la possibilité d’une approche alternative.”

3. Quelles options de traitement vous ont été suggérées par votre hôpital de référence ?

“L’option suggérée était la seconde opération. Cependant, après avoir consulté son équipe, le chirurgien a identifié pour moi le Dr Té Vuong, professeur à McGill, à l’Hôpital général juif de Montréal. La Curiethérapie Endorectale à haut débit de dose (HDREBT) du Dr Vuong pourrait-elle résoudre le problème ? Le chirurgien a parlé en bien du Dr Vuong et de sa réputation internationale.

En conséquence, en mai 2021, je me suis rendu à Montréal pour voir le Dr Vuong. Heureusement, après d’autres tests, le Dr Vuong a pu m’accepter comme patient pour la HDREBT.”

4. La Curiethérapie n’est pas un traitement standard, que représente ce traitement pour vous et votre famille ? Combien de séances avez-vous reçues ? Avez-vous trouvé cette expérience difficile ?

“La Curiethérapie signifie qu’il y a une possibilité de guérison sans une deuxième chirurgie invasive.

Au cours du mois de juillet 2021, le Dr Vuong m’a administré trois traitements de HDREBT, à raison d’un par semaine pendant trois semaines. Ma femme a pu m’accompagne à chaque rendez-vous.

Pendant chacune des séances, le Dr Vuong et son équipe ont fait tout ce qu’ils pouvaient pour que je sois à l’aise. Cependant, malgré la sédation, j’ai ressenti une certaine gêne. Mais c’était tout à fait gérable et cela a cessé dès la fin de la procédure.”

5. Vous avez précédemment reçu une radiothérapie externe standard et une chimiothérapie ; quelle est votre expérience de la curiethérapie par rapport aux deux autres traitements ?

“Après le diagnostic en 2019, j’ai reçu 25 doses de radiothérapie externe ainsi qu’une chimiothérapie (pilules). Les radiations ont apporté un bénéfice notable et les effets secondaires ont été minimes. Les résultats du traitement de 5 semaines ont été très bons – la tumeur a disparu.

Pour que l’effet se poursuive, une chimiothérapie supplémentaire a été proposée et acceptée – cette fois, des comprimés et une perfusion (l’espoir était d’éviter complètement la chirurgie). Cependant, au printemps 2020, la tumeur était réapparue et la chirurgie est devenue inévitable).

Les pilules n’ont pas eu d’effets secondaires notables. Cependant, l’intraveineuse a causé une sensibilité (temporaire) au froid et des dommages (permanents ?) aux nerfs de la plante des pieds.

Après le premier cycle de curiethérapie, j’ai constaté une amélioration immédiate des symptômes, sans effets secondaires notables. En effet, entre chacune des trois séances hebdomadaires, ma femme et moi avons pu visiter certains des sites touristiques de Montréal. Nous avons beaucoup marché ! Depuis mon retour à la maison, je n’ai ressenti presque aucun effet secondaire et je me sens toujours bien.

Aujourd’hui, les perspectives semblent prometteuses. Comme il fallait s’y attendre, mon cas sera suivi de près au cours des deux prochaines années.”

6. En résumé, quels avantages et inconvénients avez-vous trouvés à la curiethérapie ?

“La Curiethérapie a nécessité beaucoup moins de séances (mais plus longues) que la radiothérapie classique – trois contre 25. Il y avait cependant un certain inconfort pendant le traitement par curiethérapie. Par rapport à la chimiothérapie, la curiethérapie est administrée sur une période beaucoup plus courte et ne présente pas d’effets secondaires gênants. Plus important encore, si elle réussit, la Curiethérapie m’aura totalement évité de devoir subir une seconde intervention chirurgicale invasive.”

7. Pensez-vous que la recherche dans ce domaine soit importante et avez-vous des suggestions à partager avec d’autres patients et chercheurs ?

“J’espère vivement que la recherche se poursuivra sur tous les aspects de la Curiethérapie à haut débit de dose et de ses avantages. Enfin, compte tenu de mon expérience, je recommanderais vivement le Dr Vuong et la Curiethérapie à haut débit de dose à tout patient atteint d’un cancer du rectum qui remplit les conditions requises pour ce traitement.”

 

Donald Patton

Charlottetown le 17 Novembre 2021

JG Periard

Varennes le 08 Novembre 2021

1. En quelle année avez-vous été diagnostiqué avec un c…

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1. En quelle année avez-vous été diagnostiqué avec un cancer du rectum ? 
” J’ai maintenant 53 ans et mon diagnostic de cancer du rectum de stade 3 m’a été annoncé il y a deux ans, en octobre 2019. Le diagnostic a été posé lors d’une coloscopie suite à des reflets dans mes selles et un examen général négatif quelques mois auparavant.

2. Dans quel contexte avez-vous consulté le Dr Vuong ?
” J’ai été mis en contact avec le Dr Vuong lorsque l’équipe médicale s’est réunie pour décider des traitements post-chirurgicaux. Deux solutions pré-chirurgicales s’offraient à moi : soit une radiothérapie externe et une chimiothérapie en renfort, ceci pendant une période de 30 jours, soit une curiethérapie sans chimiothérapie pendant une période de 4 jours consécutifs.”

3. On vous a donné le choix entre la radiothérapie externe et la curiethérapie, pourquoi avez-vous fait ce choix ?
“Une fois les différents traitements avec leurs avantages et leurs effets secondaires expliqués, et après consultation de ma femme et du Dr Vuong, pour moi, le choix n’a pas été difficile à faire et a été presque instantané. Je travaille dans l’ingénierie mécanique, dans un domaine de recherche et de développement. Je suis donc à l’affût des innovations technologiques et cela m’amène à penser que les innovations technologiques médicales sont très bien fondées, testées pendant plusieurs années et que leurs résultats sont souvent bien au-delà des attentes comme ce fut le cas pour moi.”

4. Pouvez-vous partager votre expérience des risques liés à un protocole de recherche ?
“Certaines mesures sont prises pour déterminer la cible et les paramètres du traitement. Ils injectent un sédatif à ce moment-là et par la suite à chaque début de procédure. Une fois les paramètres révisés, la curiethérapie commence et ne dure que quelques minutes sans attente. Ensuite, les instruments sont retirés et nous sommes dirigés vers la salle de post-traitement. Le stress tombe, l’épuisement et la fatigue se font sentir. Une fois que l’on se sent mieux et sous les conseils des infirmières, nous pouvons partir. Les jours 2 et 3 du traitement ont été les plus épuisants pour moi et j’ai mis plus de temps à partir.”

5. Comment s’est déroulée l’opération ?

“L’opération a nécessité 10 heures de travail en salle d’opération. Selon mon chirurgien, mon corps a très bien réagi à la curiethérapie. La masse cancéreuse était circonscrite et les tissus étaient sains autour, ce qui a grandement facilité l’opération. Mon rectum et trente et un ganglions lymphatiques proches ont été prélevés pour analyse. La convalescence s’est déroulée sans trop de difficultés compte tenu de l’ampleur de cette chirurgie. Quelques semaines plus tard, les résultats des analyses des ganglions lymphatiques étaient tous négatifs. Quelle joie. Mon cancer était maintenant au stade 2 au lieu de 3. Comme aucun ganglion lymphatique n’avait été touché, l’oncologue n’a pas recommandé de chimiothérapie postopératoire. Je suis actuellement le protocole post-chirurgical (scans et analyses de sang tous les 6 mois) et je me porte très bien.”

6. Avez-vous des conseils à donner aux chercheurs et/ou aux autres patients sur la base de votre propre expérience ?
“En conclusion, les résultats m’ont confirmé aujourd’hui que la curiethérapie était le bon choix pour moi et ont renforcé mes croyances dans ce qui attire les soins alternatifs peu communs. Si quelqu’un a la chance comme moi d’être candidat à la curiethérapie et d’être soutenu par l’équipe du Dr Vuong et de l’Hôpital général juif de Montréal, je l’encourage VIVEMENT à opter pour ce choix, et je lui souhaite un prompt rétablissement.

 

JG Periard

Varennes le 08 Novembre 2021